On m'avait reproché, pendant mon SVE en Grèce, de ne pas y aller de mes descriptions sur la situation socio-économique dans le pays alors que bon, c'était 2010, et ça commençait à sérieusement chier des bulles à Athènes. J'ai pu évoquer les magasins vides, les manifestations constantes, le sang séché sur le trottoir du Parlement, mais j'en ai pas fait des patacaisses. Pour la simple et bonne raison que j'envisageais ce blog avant tout comme un album de voyage, pas un carnet de route ou un journal pour livrer mes états d'âmes. En plus, à l'époque en tout cas, en vivant au Péloponnèse, on n'était pas exposé à la violence athénienne. On voyait surtout que le pays s'enfonçait, on voyait les extrêmes ramper partout (tags révolutionnaires VS tags fascistes partout), mais bon, comme me l'avait dit ce Grec dans la grotte de Drongarati, à Céphalonie "Ici, c'est la Grèce", et on s'y faisait. Les grèves constantes avec les montagnes d'ordures partout, les bus qui venaient en avance, en retard, ou pas du tout, tout ça, c'était juste "la Grèce".
Je dois dire que même après ces reproches, j'ai essayé d'éviter de partir en grandes envolées sur les problèmes de la Grèce ou sur la Finlande. Et pourtant, j'ai été tenté plus d'une fois. Quand j'avais quelque chose à faire passer, je le faisais comme en Grèce, via des vidéos, histoire d'avoir des images. J'aimais l'idée d'immersion. Toutefois, il y a des endroits et des situations où on ne peut pas simplement sortir son appareil photo et dire :
"Dites, ça ne vous dérange pas si je filme toute l'absurdité de cette situation, c'est pour mon blog !"
(J'ai déjà dû négocier au Lidl de Lippulaiva, alors bon...)
Or, il était quand même grand temps que je me lance dans un petit résumé de certains trucs absurdes. Non seulement parce que ça va me soulager, peut-être vous faire rire, mais surtout, ça pourrait être utile à d'autres. Le sujet d'aujourd'hui :
L'administration en Finlande.
Avant toute chose et pour ceux qui ne me connaîtraient pas, permettez de bien rappeler que l'administration, je connais. J'ai vécu en France depuis l'âge de 7 ans, avec tout ce que ça implique de formulaires et autres demandes administratives. J'ai donc connu l'organisation démoniaque à l'origine de la Maison des Fous dans Astérix. J'ai plusieurs fois bossé comme vacataire à l'Université de Strasbourg, durant les inscriptions, j'ai donc connu la machine de l'intérieur en période de rush. Débarquant en Finlande, je me suis donc dit :
"Pas de souci, je maîtrise."
Oui, et bien j'ai réappris l'humilité.
Vous connaissez la blague que tous le monde sort quand on parle de l'administration "ah désolé monsieur je ne peux pas vous renseigner, je ne fais que travailler ici." Elle est drôle parce qu'elle est exagérée, qu'elle ironise sur un trait bien présent mais néanmoins présenté dans l'excès pour les besoin de la plaisanterie.
C’est beaucoup moins drôle quand un employé vous le dit les yeux dans les yeux, même en paraphrasant légèrement.
Donc Règle n°1 : Ne comptez pas sur une personne derrière un guichet pour vous renseigner. Même si c'est le guichet "Information".
Exemple : Fraîchement débarqué en Finlande, je me rend à la mairie de Helsinki pour avoir les infos sur toutes les procédures à suivre pour me déclarer, savoir exactement dans quel poste de police me rendre, etc. Réponse "Rendez-vous à la police de l'immigration à Malmi, mais allez-y tôt parce que y a du monde. Voici les horaires d'ouverture." Très bien, brave homme, et merci du renseignement. Je m'y rends donc dès le lendemain avant l'ouverture. Il y a déjà une queue énorme et je vais attendre plusieurs heures, nous y reviendront en détails.
Où est le piège : Sur le site de la police (normale hein, pas spécifiquement de l'immigration), il y a un formulaire pour réserver une heure de rendez-vous et éviter le ticket d'attente, comme à la boucherie. On ne vous le dira pas, sauf si vous connaissez un ami, qui le connaît déjà. D'ailleurs, une camarade de classe a écris un mail au bureau d'information de la police pour savoir comment prendre ce rendez-vous. Réponse : "Le formulaire se trouve sur le site de la police" et un lien vers... la page principale du site de la police. Pas la page de formulaire, non non, la page d'accueil. Anecdote amusante, lorsque je m'y suis rendu moi-même à l'époque, je pouvais sélectionner mon horaire et ma date, puis j'étais invité à cliquer sur le bouton "réserver"... qui n'existait pas ! Enfin, pas sur la page en anglais... Ada jette un œil sur la version finnoise et - oh ! - le bouton y est. Quand j'ai évoqué la question à la personne qui s’est occupée de moi, on m'a dit "oh, c'est rien, ça doit être un bogue.". Vous voilà prévenus.
Souvent, quand vous aurez passé une étape, on vous annoncera, façon Astérix, comment procéder à la suivante alors qu'à aucun moment on vous aura mentionné qu'il y a une autre étape nécessitant d'éventuels documents additionnels. Et si vous demandez "Y a-t-il encore une autre étape après cette nouvelle étape ?" on vous répondra "Je ne sais pas, il faudra demander à la personne que vous verrez après moi". Donc mon conseil, n'oubliez JAMAIS de demander à chaque nouvelle personne ce qui vient après elle, ça peut vous faire gagner du temps.
Règle n°2 : Tapez du poing si nécessaire.
Je sais ce que vous vous dites : Je débarque, j'ai choisi de venir, c'est un peu gonflé de taper du poing sur le guichet pour obtenir ce que je veux. Sauf que...
Exemple 1 : J'ai deux nationalités, certes, mais seulement des papiers Français. Quand bien même j'aurais des papiers Allemands, le fait est : je suis un Euro-citoyen. Lorsque je voyage dans l'Espace Schengen, je n’ai pas besoin de passeport, ma carte d'identité suffit. Merveilleux, non ? Ceci me donne également le droit de rester trois mois sur le territoire d'un État Membre sans me déclarer, au delà, et bien je suis résident en Finlande.
Où est le piège : Donc je me présente à la police, je fais mes démarches quand soudain : "Présentez votre assurance". Ma réponse "Je suis citoyen de l'UE, je n'ai pas besoin de présenter ce genre de document, donc je n'en ai pas avec moi." "Revenez avec un de ces documents." "Mon assurance étudiante me couvre jusqu'en décembre, mais avant qu'elle n'expire je compte souscrire en Finlande (puisque je ne serai plus étudiant en France, pour rappel je ne suis pas en échange)" "Ah non, il vous faut une assurance valide, ça ne compte pas. " "Non, mais je suis citoyen de l'UE, je n'ai pas besoin de montrer mon assurance, car je suis couvert par ma Sécu quoi qu'il arrive, en France, déjà entendu parler de la Sécurité Sociale Française ?" "Je ne peux pas vous accepter, signez ce document que je n'ai qu’en finnois et revenez plus tard". Pas le choix, je signe et rentre chez moi après plusieurs heures d'attente. Ada me traduit le document qui dit en substance "Vous avez deux semaines pour fournir le document en question, sinon votre demande est rejetée".
WTF ? Donc je dois fournir une assurance valide pour toute la durée de mon séjour, soit 3,5 ans minimum, annoncé 5 ans sur le papier. En France, mon assureur m'avait dit "Vous vivrez en Finlande, il faut vous assurez en Finlande", en Finlande, on me disait "On ne peut pas vous assurer si vous n'avez pas un numéro de résident". Et la police me dit "Pas d'assurance, pas de numéro de résident." Padam tschi !
Après avoir été tourné en bourrique et perdu trois jours dans leurs salles d'attente, j'en ai eu plein le cul. J'ai fini, je l'avoue non sans une pointe de honte, j'ai engueulé la pauvre policière comme du poisson pourri, en lui disant que si elle avait besoin d'aide pour localiser la France sur une carte de l'Union Européenne afin de la faire respecter mes droits, j'en serai plus que ravi, et qu'on était un peu à l'origine de cette fameuse Union Européenne, et que puisque la Finlande avait signé, je n'avais pas besoin de ce putain de document. En substance. Elle était mi gênée, mi agacée, elle est partie presque 10 minutes parler à quelqu'un dans le bureau du fond, et lorsqu'elle est revenue, ô miracle, tout sourire, "Vous n'avez pas besoin d'une déclaration d'assurance, voilà votre papier tamponné, allez donner ça à la Magistrature, voici un papier avec l'adresse exacte, et encore pardon du dérangement". Trois jours de politesse (et encore, pas consécutif et je ne prend en compte que cette étape là, et j'exclus les innombrables coups de téléphones), pour un résultat néant. Une minute trente de poing sur le guichet, j'ai mon papier. Et j'ai appris à mes dépend que malheureusement, tout marchait comme ça.
Exemple 2 : En temps que citoyen de l'UE, j'ai supposément les mêmes droits qu'un Finlandais, y compris ouvrir un compte bancaire et souscrire à une assurance. Néanmoins, attention citoyens français. Vous avez pris l'avion avec votre carte d'identité en plastique thermosoudée, vous avez obtenu votre numéro de résident auprès de la police et de la magistrature avec votre carte d'identité en plastique thermosoudée. Pourquoi ? Parce que votre carte d'identité, dans l'Espace Schengen, fait également office de passeport.
Où est le piège : Malheureusement, citoyen français, la carte d'identité que te donne ton beau pays, elle ressemble quand même beaucoup à un jouet. On dirait tellement que tu l'as faite toi-même avec la machine à plastifier de ton bureau que presque chaque fois que tu la sors, on te demande "vous n'avez rien d'autre ?". Et là où ça devient gênant, c'est qu'on va même te refuser ta carte, citoyen français. Oui. On va te demander ta carte d’identité française "européenne", celle avec le drapeau de l'UE est une puce, comme celle adoptée par tous les autres Etats Membres. Mais pas la France. Et ils vont te jurer que tu dois au moins avoir la carte à puce, même quand toi tu auras appelé ta noble ambassade qui t'auras confirmé que non, cette carte d'identité à puce n'existe pas pour la France. C’est la thermosoudée merdique ou le passeport biométrique, fais ton choix, citoyen.
Solutions : Deux choix s'offrent alors à vous (oui, j'arrête avec le citoyen) : Payer 89€ pour un passeport français - car un passeport, ça, c'est accepté partout et par tout le monde - soit... et bien taper du poing sur la table ! Comme ce français qui, avant moi, s'était fait refuser sa carte chez la banque Nordea. Et il a gagné. D'ailleurs, lisez ce second article, il contient un autre élément de surprise à la fin, j'y reviendrais. Bref, c'est l'option que je me suis résigné à prendre. Et lorsque, une fois de plus, Nordea s'apprêtait à m'envoyer balader, j'ai menacé de porter plainte. J'ai réclamer un document signé par la responsable de l'officine où je me trouvais qui prenait la responsabilité personnelle de refuser ma carte d'identité.
Et là, surprise, on peut s'arranger. Je découvre que si je suis détenteur de la carte de résident étranger en Finlande, c'est valide ! Seulement elle coûte 53 € auprès de la police (moins cher que le passeport, mais quand même). La directrice de ce bureau me propose de me payer cette carte, il lui faut seulement un numéro de compte où transférer la somme pour "m'aider dans mes démarches et faire de moi un client heureux". Oui, la banque achète ma tempérance avec une carte de résident. Cela dit, j'ai alors commis une erreur grossière pour la suite de mes démarches.
J'ai été honnête.
J'ai accepté le marché s'il n'y avait aucune solution pour faire respecter mon droit, parce que au bout d'un moment, j'en avais besoin de mon compte bancaire. Et quand le lendemain la personne m'a appelé pour confirmer qu'après vérification, ils pouvaient accepter ma carte d'identité, j'ai préféré la jouer fair-play et ne pas me faire payer ma carte de résident puisque ma carte d'identité était accepté dans le cadre des lois européennes.
Hahahaha......ha...
Bref, je me représente à la banque avec ma carte, on m'inscrit et on me dit "vos droits bancaires en ligne seront débloqués après trois mois de probation, pour voir si vous gérez bien votre argent". Soit, c’est chiant, je dois vérifier combien il me reste au distributeur de billet, mais ce ne sont que trois mois après tout. Sauf que c'est faux. Trois mois après, changement de son de cloche, si je veux obtenir mes droits en ligne, il me faut une carte finlandaise - identité ou résident. C'est la loi ! Et là je vous renvoie au second article que j'ai mentionné plus haut sur le cas de ce français refusé par Nordea : On me traite comme un ressortissant apatride ! "Cela dépend des banques". Sans déconner. Et si j'avais accepté de me faire payer ma carte par la banque au lieu d'être honnête, j'aurais pas eu ce problème. Moralité : J'aurais du profiter du système et prendre le passe-droit. Bravo !
Donc mon conseil si vous venez en Finlande pour une longue durée : Dès le départ, jouez-la sûre et ne comptez pas sur vos droits européens en matière d'identité. C'est malheureux, mais la carte d'identité française sera un boulet dans toutes vos démarches, donc le passeport, ou encore mieux et moins cher, la carte de résident.
C'est d'autant plus important que, par exemple, avec mes droits en ligne limités, je ne peux pas facilement gérer mon compte aux impôts (les Finlandais rattachent et connectent tous leurs comptes et services, c'est Google au niveau administratif, avec ses avantages de facilité et de simplicité d'utilisation... et ses inconvénients quand on est pas complètement dans le système) et acheter sur des sites en ligne, par exemple, je peux seulement payer mes factures. Si vous voulez vivre en Finlande pour un moment, vous comprendrez que c'est assez pénible comme situation.
Incroyable mais vrai : Lorsque j'ai défendu ma carte d’identité française comme étant mon passeport au sein de l'UE, on m'a répondu très sérieusement, et dans deux établissements différents "Pour voyager, peut-être, mais pas pour ouvrir un compte."
Incroyable mais vrai : Lorsque j'ai défendu ma carte d’identité française comme étant mon passeport au sein de l'UE, on m'a répondu très sérieusement, et dans deux établissements différents "Pour voyager, peut-être, mais pas pour ouvrir un compte."
Règle n°3 : Ne pensez pas en ligne droite.
Exemple : La législation finlandaise est telle que, en théorie comme on l'a vu, vous pouvez, muni d'un numéro de résident donné par la magistrature et d'une carte d'identité valide, ouvrir un compte bancaire ou souscrire à un assurance.
Où est le piège : Pour les assurances, il vous faut une carte finlandaise - identité ou résident, ou permis de conduire finlandais apparemment, sans certitude - qui donne votre numéro de résident ET votre identité. Oui, si vous avez le papier signé et tamponné de la magistrature accompagné d'une carte d'identité, c'est invalide. Et là, même une belle carte à puce allemande ne fera pas l'affaire : pour une assurance finlandaise, il faut une carte finlandaise.
Solution : Souscrire à votre assurance... par téléphone. Je ne plaisante pas, il s'agit alors d'une simple formalité. D'ailleurs, pour illustrer l'absurdité totale de cette situation, il suffit de vous raconter comment s'est passé la fin de mon ouverture de compte bancaire.
Après avoir ouvert mon compte bancaire chez Nordea, la dame qui m'a enregistré et fait signer les papiers me dit que, puisque j'étais intéressé par une assurance, je pouvais souscrire chez Nordea, qui font des assurances aussi. Mais elle m'explique également qu'elle n'a pas le droit de le faire elle-même parce que mes papiers sont invalides, en revanche, elle me propose d'envoyer un message à un de ses collègues du service des assurances, là, sur le champ, pour m'appeler sur mon portable, maintenant ou plus tard, comme je le souhaite, pour régler tout ça au bout du fil. Parce que là, je devrais simplement lui donner mon numéro de résident et mon nom...
Et oui.
Bon, je me rend compte qu'il reste beaucoup à dire, ce sera pour un prochain article :-)
Et on ne me reprochera plus de faire simplement VisitFinland.com !
Et moi je pensais que l'administration française battait tous les autres à plate couture !!! Et bien ... quelle galère et quel casse tête!!!
RépondreSupprimerVive l'Europe ouéééééééééé, et malheureusement ce n'est pas un cas isolé, d'autres absurdités administratives dans d'autres services dans différents pays rendent la vie de beaucoup de personnes privées ou morales impossible et très compliquée. Je m'en rends compte à mon travail tous les jours.
Félicitation pour ta ténacité et ton courage d'obtenir à ce que tu as droit ... et merci à Ada de t'avoir aidé et soutenu dans ces démarches irréels.
Et dans tous ça, j'espère que tu n'as pas oublié de récupérer le laisser-passer A-38, pour lequel tu doit d'abord obtenir le formulaire A-39 selon la circulaire B-65... :-D
Bisous de ta tata et ta cousine admiratives :-)
Le pire c'est que si les lois européennes étaient appliquées, et pas interprétées comme ça arrange le guichetier, ce serait allé comme sur des roulettes pour la majorité de mes problèmes administratifs. Mais j'avoue que la carte d'identité française, bah... elle fait toc. Je comprends la méfiance au premier regard, après, c’est leur boulot de vérifier et me valider.
SupprimerEt effectivement, c'est loin d'être isolé, du coup je me suis dit, si d'autres cherchent des infos avant de partir en Finlande, ça pourrait leur être utile :)
Jai les mêmes problèmes par rapport à la carte d'identité ici aux US. Elle a l'air tellement toc que la plupart des bars américains ET des administrations ne l'acceptent pas. C'est d'ailleurs à cause des nombreux français sur le campus que le pub local a désormais comme règle de n'accepter AUCUNE carte d'identité nationale.
RépondreSupprimer:)
Mouarf... Et pourtant ils doivent en voir passer plus que ça, des Français :p Ce qui m'amène à la question suivante : La carte d'identité thermosoudée merdique : Symbole de la France en retard sur son temps, pingrerie ou Exception Culturelle ?
SupprimerVous avez deux heures.
La carte d'identité en Nouvelle-Zélande ne me sert à rien DU TOUT (tout le monde croit que c'est une fausse - même combat qu'avec les USA, apparemment ^^). Elle est remisée dans un tiroir et je ne me sers que du passeport.
RépondreSupprimerEn soi, ça me dérange pas tant que ça (même si ça fait un peu chier de voir que n'importe quelle carte d'identité standard est acceptée sans problème). Ce qui était terrible, c'était de voir qu'en Angleterre, pays membre de l'UE, ma carte n'était pas non plus acceptée. Je me rappelle encore de la fois où j'ai voulu acheter une bouteille de cidre au supermarché, où j'ai tendu ma carte d'identité, et où la caissière m'a dit très très sérieusement : "Look love, if you're going to forge your ID, at least do something that looks REAL".
(Ah oui, et récemment, j'ai dû faire les papiers pour mon permis de conduire en Nouvelle-Zélande. Quand je l'ai tendu au guichetier, il a carrément éclaté de rire. "THIS? This is your driver's licence? Like, your ACTUAL diver's license? Not a temporary one? Oh mate, but this is paper! And so PINK! Ha ha!")
(J'aime pas qu'on se foute de ma gueule.)
ici j'ai eu beaucoup des reactions sur ma carte identité finlandaise comme "ooh c'est cool, c'est une vraie carte et tout!" ^^
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