"Quelques photos des ruines de Spartes, vous constaterez dans certains
arrières plans que la nouvelle ville est... bien moche ^^
Essentiellement ce qui reste du théâtre.." Moi, en 2010.
Léonidas. Pas torse nu. |
Quand les Romains ont aplati la Grèce, non sans remords puisque à l'époque ils considéraient les Grecs comme une nation supérieure, ils ont fait un exemple pour bien faire comprendre qui était le nouveau patron. En laminant les meilleurs guerriers grecs, les Spartiates, dont les légionnaires romains avaient pompé adopté et amélioré la technique de la phalange. Puis ils ont rasé la ville de Sparte jusqu'à la dernière pierre et l'ont reconstruite juste à côté, en réutilisant les matériaux. Or, ce sont les ruines de cette reconstruction que le visiteur peut aujourd'hui admirer en se promenant dans une friche.
Le reste de la ville n'a absolument aucun intérêt, une cité-dortoir.
On devine un théâtre... les gradins ont pratiquement disparu mais la scène est encore bien visible. En arrière-plan, l'ennuyeuse ville de Sparte. |
Une explication, un petit panneau qui coûte pas cher ? Non, rien. Devine. |
Un jour, on regardera, peut-être, où tout ça se trouvait. En attendant, ben... |
Ah ! Léonidas, l'un des rois spartiates, le héros des Thermopyles, le badass, symbole de la ville. Il faut comprendre que le sacrifice des 300 spartiates (et leurs alliés, n'oublions pas, hein) aux Thermopyles pour arrêter un temps l'armée du Pont et faire gagner du temps aux cités Grecques, est aujourd'hui un symbole de fierté nationale, et les grandes citations laconiques attachées à la légendes des Spartiates, comme la réponse grecque lorsqu'on leur ordonne de rendre les armes : "Venez les cherchez", ou encore lorsqu'on les menace de milliers de flèches qui occulteraient même la lumière du soleil : "Parfait, nous combattrons à l'ombre !", sont pratiquement devenues des devises, d'ailleurs employées comme telles par des unités de l'armée grecque, encore aujourd'hui. Le côté héroïque et badass de Léonidas continue d'inspirer aux Grecs un sentiment de fierté et de gloire, et d'unité.
Le moins qu'on puisse dire, plus de deux millénaires plus tard, c'est que son plan a plutôt bien marché, donc.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire