dimanche 12 août 2018

Un été en Skåne, partie 2 : Kullaberg & Ale

Bon, les plages c'est bien beau, mais il n'y avait pas que ça à voir en bord de mer. Aujourd'hui je vais parler de deux lieux très différents que j'ai beaucoup apprécié : un site naturel autour d'un phare à Kullaberg, l'autre un site mégalithique dit des Pierres de Ale (ou Mégalithes de Ale). À l'échelle de la Scanie, les deux sites remarquables sont radicalement opposés géographiquement. Les pierres de Ale sont au sud-est, tout près de Sandhammaren, tandis que Kullaberg et son phare sont au nord-ouest de la région, à la pointe de la péninsule de Kullen. Autant dire qu'on n'a pas fait ces deux visites dans la même journée.

Commençons par Kullaberg. Déjà, c'est une magnifique réserve naturelle. Il y a donc un golf.

D'ailleurs, nous nous sommes garés sur le parking près du golf en pensant être arrivés au parking le plus proche du phare. Petit pic-nic à l'ombre des arbres et passage aux toilettes du site. Déjà, bonne surprise, il y a des toilettes sur ce parking. Et là, meilleure surprise, ces toilettes sèchent sont propres, il y a du désinfectant liquide, un accès handicapé, et c'est gratuit. C'est quelque chose qu'on a retrouvé sur la plupart des sites qu'on a visité en Skåne : les parking sont généralement équipés de toilettes, et parfois même d'un robinet d'eau potable (c'était le cas à Ale dont je parlerai plus tard, mais pas ici. Non, à Kullaberg il fallait marcher jusqu'au phare - au moins trois-cents mètres !! - pour avoir des points d'eau potable gratuite et fraîche. Quel scandale !..... oui, on se fait vite à tout ce luxe en tant que touriste.)

Bref, Céleste et moi nous mettons en marche sur le sentier et rapidement un embranchement nous propose de continuer vers le phare, un autre d'aller vers une grotte : Visitgrottan. Nous décidons de faire ce petit détour et très vite nous voilà en face d'un "escalier" plus ou moins naturel et extrêmement raide. Et casse-gueule. Avec une corde maintenue par des poteaux branlants, histoire de se tenir, certains poteaux n'étant même plus en terre. Bref, la confiance. Nous descendons sans nous briser le cou, pour arriver à une petit crique cernée de falaises où des gens se baignent. Mais pas de grotte.
Un bout praticable de l'escalier. Et comme vous en ce moment, quand on a regardé le truc d'en haut on s'est dit "en fait ça va". Non, ça ne va pas. Surtout en montée.
La petite plage encaissée dans la falaise (qu'on devine à l'ombre en bord de cadre de cette photo) (j'ai essayé de faire des panoramiques, mais la transition ombre/lumière, l’appareil ne l'a pas appréciée)
 Nous poussons sur la gauche où s'empilent de gros rochers avec vue sur la mer. Une famille de touristes prend des photos avec un drone, mais toujours pas de grotte. Je décide de continuer encore plus loin, je longe le rivage rocheux et un peu escarpé, et finalement, je trouve la grotte. Je reviens sur mes pas pour appeler Céleste, et là je crois que les gens qui étaient là ont capté que oui, il y avait bel et bien une grotte finalement, si on cherchait bien, puisque le papa et son fils nous ont immédiatement talonné pour voir Visitgrottan.

vue des rochers au pied de la falaise.
Vue de la falaise depuis les rochers.



Visitgrottan
Encore Visitgrottan.
Toujours Visitgrottan : en panoramique surexposé.
Vue depuis la grotte.
Comme on peut voir, elle n'est pas très grande.
Une fois la grotte vue, il fallait rebrousser chemin, et nous touchons là au moment peu glorieux de cette balade. La remontée de l'escalier m'a littéralement épuisé. L'expérience m'a rappelé la randonnée de l'enfer au Nærøyfjord en Norvège. Ce n'est pas un secret, depuis que j'ai de nouveau mon traitement, je lutte avec mon poids et mes capacités physiques pour pas partir dans des excès incontrôlés, mais là j'ai bien senti la claque de la réalité : il faut que je fasse plus de sport, ne serait-ce que pour l'endurance. Du coup pour me laisser reprendre mes forces ont a pris la voiture pour aller au second parking qui... n'était pas très loin du premier finalement. De là nous avons marché jusqu'au phare et sa superbe vue sur la mer.


Le phare des origines ! On faisait brûler du feu de bois dans l'espace de cage suspendue.
Le phare aujourd'hui.



En descendant la falaise il était également possible de voir une autre "grotte", Silvergrottan, alors nous avons décider de tenter la chose (j'étais remis, merci de vous en soucier). Ce qui commence comme un chemin goudronné et entretenu devient un sentier caillouteux puis juste une franche descente dans les rochers pour rejoindre une plage, à partir de laquelle il faut suivre un jeu de piste en suivant des petites flèches à moitié effacée qui nous firent crapahuter par-dessus de gros blocs de roche avant de finalement atteindre Silvergrottan.

Le phare vu d'en bas.
Le "sentier" vers Silvergrottan.
La plage sur le chemin du jeu de piste.
Vue depuis Silvergrottan.
L'entrée de la "grotte".
Céleste est au fond du boyau.
Vue du fond.
La raison pour laquelle on l'appelle ainsi, c'est parce qu'en 1561, les hommes de Frederik II ont cru qu'ils avaient trouvé un filon d'argent et ont creusé un tunnel de 15 mètres avant de se rendre compte que... ce n'était pas de l'argent. La "grotte" est donc l'entrée d'une mine qui n'aura jamais vraiment vu le jour. L'intérieur était agréablement frais et humide, en contraste au soleil écrasant qui cuisait ma peau à l'extérieur.


Kullaberg vaut vraiment le coup, il y a plein d'endroits où la baignade est autorisée (plages de galets et pas de sable), le site est très beau avec ses falaises, sa végétation riche et sa "forêt". Il y a d'autres grottes à voir dans le secteur donc je pense que nous y reviendrons un jour. Par contre il faut de bonnes chaussures pour faire les grottes, les chemins pour s'y rendre ne sont pas exactement facile d'accès. Contrairement au site dont je vais vous parler à présent (oui, je suis le roi des transitions naturelles) : les mégalithes de Ale.

Le monument est constitué de pierres dressées qui forment la silhouette d'un bateau. Mais contrairement au cimetière viking de Lindholm Høje dont je vous parlais ici, il ne s'agit pas d'une tombe (aucune preuve archéologique en ce sens), même si les croyances populaires y voyaient la tombe du roi Ale (d'où le nom). Il faut dire que la forme de bateau fait 68 mètres de long, rien à voir avec les tombes en bateau du site danois. D'ailleurs, on n'est pas exactement certain de connaître la période de construction de ce site. Les théories vont de l'âge du bronze à l'âge viking, ce qui fait une sacré différence, tout de même. Si l'on en croit les informations données sur place, il y avait probablement des constructions sur ce site dès l'âge de pierre (une tombe notamment), on a également trouvé des ustensiles de l'âge de bronze, mais la forme des pierres correspond plutôt celle des sites similaires dressés à l'âge viking en Scandinavie. On a également trouvé des marques semblables à celles qu'on trouve sur des pierres de sites funéraires de l'âge de pierre, indiquant que ceux qui ont construit ce monument ont recyclé des pierres d'autres sites. On sait également que l'orientation du "bateau" l'aligne avec le soleil des solstices hivernaux et estivaux, ce qui laisse penser à un rôle cultuel (Wikipedia dit qu'il s'agit des lunes... j'ai manqué le coche cette année pour vérifier cela par moi-même durant le solstice d'été). Donc les mégalithes de Ale sont le dernier monument d'une série de constructions ou d'installations qui remontent à l'âge de pierre.

Le site est au sommet d'une colline avec vue sur la mer, et on y accède par un chemin depuis le parking prévu. C'est assez étrange au début parce que ce chemin passe entre des habitations et on se demande si on est sur la bonne route, et puis finalement on atteint une partie plus champêtre, et après avoir traverseé quelques champs, nous voilà au sommet de la colline.

Ainsi que ouate-mille autres touristes.


L'art d'attendre le seconde où les gens sont hors cadre.

Magie ! Il n'y a (presque) personne ! 
Céleste, seule face à la mer
Haha, non, je déconne.
C'est malheureux, mais il est difficile de s'imprégner de la magie du lieu quand les gens grimpent sur les pierres en appelant dieu sait qui pour prendre le photo. Apparemment certains Asatru font des cérémonies ici durant les solstices, je suis assez curieux de voir ce que ça donne.
Photo de Céleste saisissant elle aussi la seconde propice.

Jusque là j'au toujours eu du bol avec ce genre d'endroit, comme Lindholm Høje où j'avais été pratiquement seul en compagnie des moutons et des corbeaux, ou même notre visite quasiment privée au château de Turku où Céleste et moi étions les seuls pour la dernière visite en anglais. Là, à Ale, c'était autre chose. Difficile de prendre des photos sympas sans prendre la dame avec sa poussettes et les guignols qui escalades les pierres pour prendre des photos en sautant. La vue depuis la falaise, au bord de la Baltique, valait le coup, cela dit.

Un "chemin" descend vers la plage. Et on voit que les gens ont laissé des messages en contrebas.



Encore un panoramique surexposé, mais au moins on voit les pierres et la mer !
Voilà qui conclue cet article assez long, mais ce n'est pas la dernière fois que je parlerai de pierres viking, puisque dans le prochain article nous verrons des pierres runiques et une forteresse circulaire (ou ce qu'il en reste). À bientôt !

vendredi 10 août 2018

Un été en Skåne, partie 1 : des champs et des plages

Autour de Lund : des champs (une illustration)
Les lecteurs de ce blog savent probablement que depuis près de huit mois maintenant j'ai laissé derrière moi la Finlande pour aller vivre en Scanie, cette province de l'extrême sud de la Suède (dont je vous ai parlé du drapeau ici). Ma compagne et moi sommes arrivés en plein hiver et comme nous étions pris par son travail et mes cours intensifs de suédois, on n'a pas vraiment pris le temps de sortir de notre nouvelle ville d'accueil, Lund. Or Lund est une petite ville charmante, mais entourée de champs dans un décor des plus plats. Après l'environnement naturel et sylvestre d'Helsinki et d'Espoo, j'avoue qu'il a été difficile pour moi de retourner habiter au milieu des champs (insérez ici des images de SPT Artzenheimois à base de murs de maïs) (des murs de maïs partout). Bon, heureusement ici c'est plutôt du blé, et de l'orge, et autres céréales dorées au soleil, donc j'ai évité les blocs verts de maïs, mais quand même. Sans compter que la Finlande me manque sous bien des aspects, autant dire que lorsque nous avons pu nous dégager deux semaines de vacances en commun, c'était l'occasion pour ma compagne et moi de découvrir notre nouvelle région au-delà de Lund.

Pour moi, c'était surtout le moment d'apprécier à sa juste valeur mon nouvel environnement, découvrir les beautés de Skåne (le nom suédois de la Scanie) au-delà des quatre murs de mon quotidien. D'autant plus qu'on nous avait recommandé pas mal d'endroits et que j'avais moi-même commencé à éditer une carte de ce que je voulais voir en Suède et aux environs. J'y voyais l'occasion d'apprécier la Suède plus.

Nous avons donc loué une voiture pour deux semaines et avons exploré Skåne, essentiellement le sud, d'ailleurs, mais il y avait pas mal de choses à voir. Alors par contre, je ne vais pas faire un article par jour de balade comme je le fais la plupart du temps, je vais plutôt regrouper différents lieux ensemble par thématique. Donc les visites seront mélangées, et on ne peut pas en tirer un parcours ou un itinéraire. Je ferais peut-être une carte, mais pas sûr. On verra.

Bref, commençons, sinon je digresserai encore demain.

Rouler à travers Skåne c'est beaucoup... surtout... essentiellement rouler à travers les champs. Il y a bien quelques bosquets et "forêts" qui tentent d'égayer un peu le tout mais c'est une région essentiellement agricole. Apparemment, ce paysage "typique" de la région n'a que deux-cents ans et est le résultat d'un changement drastique de la politique économique du pays. Avant, la Scanie ressemblait à ses voisines plus au nord, avec forêts, marais, etc. Désormais, seules quelques réserves naturelles minuscules racontent encore le passé sauvage de la région. Ce qui m'attriste, évidemment. Néanmoins, nous avons visité cet endroit à la meilleure saison possible : juste avant les récoltes (en fait ils ont commencé à faucher durant nos derniers jours de vacances), et du coup nous avons eu droit aux champs dorés à perte de vue, ce qui était, je l'avoue, très beau. Parfois l'intégralité du paysage se résumait à des champs de céréales dorées ondulant de chaque côté de la route, ce qui ne m'a pas laissé indifférent.

Ici on récolte les céréales et le vent.
Beaucoup de fermes isolées parsèment les champs. Après, bon, ce sont des champs, vous avez probablement les mêmes à la maison.
Il faut imaginer l'ondulation dès que le le vent se lève.
Beaucoup d'éolienne, et vu le vent qu'on se tape à longueur d'année, je comprends pourquoi !
Ceci est un petit avant-goût, puisqu'au bout de cette route se trouve une pierre runique, mais ça, nous le verrons dans l'article suivant.
Nous avons croisé beaucoup de vieux moulins, en divers états de conservation, dont certains peuvent être visités. Nous gardons-cela pour de prochaines vacances !
Donc ça, c'est ce que les locaux considèrent (aujourd'hui) comme le paysage typique de Skåne. Heureusement, toute la région n'est pas tout à fait qu'un immense champ de blé. Non, il y a aussi des plages.

Alors là, c'est le moment où ceux qui me connaissent lèvent au mieux un sourcil circonspect, au pire se mettent à ricaner. La plage. Moi. Moi et ma peau qui entre en combustion spontanée sans crème solaire 50. La plage. Et bien marrez-vous, mais j'y suis allé. DEUX FOIS. Il y a même des photos de moi en maillot de bain pour le prouver... Mais ces images ne trouveront jamais leur chemin vers ce blog.

Bon, OK, je déteste toujours autant de devoir me couvrir de crème donc j'ai ronchonné mais ma compagne voulait y aller et on s'est tapé des détours pour des pierres runiques qui m'intéressaient, on pouvait bien aller un peu à la plage. D'autant plus que la première où nous sommes allé jouxtait une réserve naturelle et que le cadre était des plus attrayants, j'ai nommé : Falsterbo, sur la péninsule à l'extrême sud-ouest de la région (et donc du pays), à environ 25 kilomètres des côtes danoises.

Le sentier parallèle à la plage, côté réserve naturelle.
La plage de sable blanc s'étale assez longuement, et au plus près du parking j'avoue que la masse de monde ne m'emballait pas franchement. Nous avons donc décidé d'aller voir plus loin, en prenant le sentier de la réserve naturelle. Cela nous aura permis d'observer quelques oiseaux et d’apercevoir des lapins, ainsi que des golfeurs dans leur environnement naturel. Ah je vous avais pas dis ? Les Suédois (en tout cas en Scanie) ont la drôle d'habitude de mettre des pu*** de golfs à côté/dans leurs réserves naturelles. TOUT. LE. TEMPS. Je sais pas ce qui se passe dans leur tête pour immédiatement associer "préservation de la nature" et "grand terrain de pelouse neutre". Mais c'est comme ça.

Bon, réserve naturelle, oui, mais en Scanie, donc en plus du golf ça veut dire "pas très grand", on voit donc les maisons de Falsterbo de l'autre côté du marais.

Ces cabines de bain sont privées. Elles s'alignent le long de la plage et derrière la grande dune qui sépare celle-ci du sentier de la réserve.
En direction de "loin du parking". 
En direction de "plus près du parking".
Outre le côté bucolique des bateaux sur le sable, remarquez qu'au-dessus de l'horizon marin on distingue un pont : c'est le pont de l'Öresund, qui relie la Suède au Danemark.
Des cabines de bain côté sentier, sur le chemin du retour.
Un autre exemple de moulin à vent au bord de la route, juste avant le parking.
C'était notre première plage ici et c'était pas mal, le cadre était agréable et il y avait du sable, mais (car il y a un mais), on a moins apprécié les espèces de bestioles qui venaient nous piquer/mordre (??) dans l'eau. On n'a pas réussi à trouver ce que c'était, donc j'ai appelé ça des moustiques de mer. Pour moi, la promenade dans la réserve naturelle a fait que ça valait vraiment le coup, mais même moi qui ai un rapport amour-haine avec la plage à cause de ma peau, j'avoue qu'elle était quand même sympa, à condition de marcher un peu plus loin que la partie proche du parking.


En fait, cet endroit souffre dans ma tête de la comparaison avec une autre plage où nous sommes allés vers la fin des vacances, Sandhammaren. Située à l'extrême sud-est de la région (et donc du pays, encore une fois), Sandhammaren c’est une immense plage de sable blanc qui, à cause des courant charriant plus de sable, s'étend petit à petit et donc grandit. Le problème de ces courants particulièrement forts et des bancs de sable, c'est que beaucoup de navires s'y sont échoués à travers le temps, faisant de cet endroit le plus grand cimetière à bateau de toute la Suède (on parle de milliers d'épaves). C'est pour cela qu'on y créa au 19ème siècle le premier centre de sauvetage en mer du pays. De fait, cette plage est immense, et nous n'en avons vu qu'un petit bout, mais c'était très joli, il y avait de la place sur le sable sans qu'on se marche dessus - ce qui m'a surpris car l'endroit est très touristique - le sable était propre, tout était propre en fait, et pas de moustiques de mer cette fois-ci ! Si on ajoute la faible profondeur plus les gros rouleaux de vagues, c'était très agréable, j'en ai oublié ma peau (une fois dans l'eau).

Au début je me suis dit "chouette, c'est couvert, pas besoin de mettre la dose de crème !"
C'était le premier jour de ces deux semaines où le temps était couvert, j'y voyais un signe...
Et comme il n'y avait pas trop de vent, j'étais persuadé d'être tranquille.
Pensez vous ! Évidemment que ça s'est dégagé. Crème 50, sors de ce sac.
Après je blague sur le temps couvert, mais on a bénéficié de l'été le plus "beau" et le plus chaud depuis très, très longtemps. Records de sécheresse battus, pays en proie aux incendies de forêt... c'était chouette d'avoir du beau temps tout le temps mais au fond on savait aussi que les champs n'avaient pas assez d'eau et que certains coins de Suède le payaient cher.

Alors après nous n'avons fait que deux des nombreuses plages de Scanie, mais je pense que ça vous donne une idée. D'autres endroits en bord de mer que nous avons visité méritent l'attention, mais ce sera pour les articles suivants. On y parlera du plus grand site mégalithique de Suède et d'un phare avec des grottes.

À suivre, donc...

Avant que tout le blé ne soit fauché, j'ai cueilli quelques épis pour décorer mon offrande durant mon blót d'automne. Et j'ai bien fait, ils ont commencé à récolter peu après dans toute la région. Au passage, vous pouvez admirer les champs de Skåne au soleil couchant...